Nous vous emmenons sur l’île de Rhodes, la plus grande île de l’archipel du Dodécanèse, à l’est de la mer Egée. Située à deux pas de l’Asie mineure, on aperçoit depuis la pointe nord de l’île les côtes turques.
Après 12h de bateau depuis la Crète nous atterrissons dans la ville de Rhodes, ville principale de l’île qui en porte le même nom. À peine descendu du bateau, les hauts remparts qui entourent la vieille ville médiévale en jettent plein la vue.
La cité médiévale, construite par les chevaliers de l’ordre de Saint Jean, est magnifique et tellement bien conservée qu’elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Une vrai plongée dans les ruelles d’une cité antique, impressionnante de part ses fortifications, ses monuments et le mélange entre architecture ottomane et édifices gothiques.
Tout comme pour la Crète, parcourir l’île en hiver à beaucoup d’avantages. Nous pouvons échapper au flot de touristes qui envahit les lieux en période estivale, les prix sont moins chers et il est aisé de poser notre tente un peu partout sur les plages.
Tout d’abord nous partons parcourir un bout de l’île à vélo pendant 3 jours, en descendant par la côte ouest, puis en traversant par le centre pour longer une partie de la côte est.
Les paysages sont très différents de la Crète que nous venons de quitter, une végétation beaucoup plus verdoyante et fleurie entourée de forêts de pins. En ce début mars, les commerces et restaurants sont encore fermés et les plages désertes. Nous ne croisons vraiment pas grand monde sur les routes et dans les villages.
Nous descendons jusqu’au village de Lindos, où nous visitons l’acropole, un incontournable à faire sur l’île.
Mais le vent omniprésent, qui a rendu Arthur malade, nous incite à rentrer sur Rhodes.
A Rhodes, nous sommes accueillis chez Panogiotis, que nous avons contacté par le site couchsurfing. Nous sommes invités à aller voir la pièce de théâtre qu’il a créé avec son ami Sophia. Sur scène, dans le joli petit théâtre accueillant une cinquantaine de personnes, Panos à la fois joue son personnage, joue de l’accordéon et chante. Le publique est conquis et bien que nous ne comprenions pas les paroles, nous apprécions beaucoup le spectacle.
Avec Panos nous n’avons pas eu le temps de nous ennuyer entre live music, restaurant avec ses amis, petit tour au commissariat pour aider des réfugiés, puis dimanche soir au café pour voir le match décisif entre l’équipe d’Athènes (AEK) et celle de Thessalonique (PAUK), ce qui correspond à un PSG – Marseille de la plus haute importance ici. Sauf que quand PAUK marque le seul but du match à la dernière minute, il est annulé ! Sur le terrain, c’est la cohue totale : dirigeants, arbitres, coach et joueurs sont sur le point de se taper dessus. Le match est interrompu et l’on n’en connaitra pas le dénouement. Panos ne s’en est pas encore remis !
Toutes les bonnes choses ont une fin, nous devons partir, mais son amie Eleni qui habite sur une petite île volcanique à côté, nous a invité à passer quelques jours chez elle. Donc nous prolongeons notre séjour dans les îles grecques avec grand plaisir !
Encore de belles photos. Merci de nous faire voyager sans pédaler.
Profitez bien. A bientôt en Turquie. Bisous.