Jeudi 24 mai 2018, nous sommes arrivés à Tbilissi, la capitale du pays, où nous avons séjourné près d’une semaine. Une ville dynamique, charmante et étonnante. La ville est un mélange architectural unique mêlant inspirations byzantines, perses, européennes et russes.
Nous avons pris plaisir à nous promener dans les petites ruelles pavées de la vieille ville, à admirer les vieilles maisons aux balcons de bois sculptés, les vestiges de la forteresse de Narikala et les nombreuses églises datant du VIe au XIIIe siècles. La ville possède également des bains de souffre, sources d’eau chaude naturelle, considérées comme un remède contre de nombreux maux (mais nous n’y sommes pas allés, un peu trop cher pour nous !). Samedi 26 mai, nous étions présent pour la grande fête nationale des 100 ans d’indépendance de la Géorgie, vis-à-vis de la RDF de Transcaucasie, marquant la fin de la domination russe qui dura 117 ans depuis 1801.
A ce stade du voyage on ne compte plus le nombre de fois qu’Arthur a cassé un, deux ou trois rayons sur sa roue arrière. Une fois à Tbilissi, nous décidons de changer tous les rayons par des rayons plus épais et plus résistants. Nous verrons bien et comme on dit, inch’allah ça va tenir. Au-revoir et merci Tbilissi. Bonjour la Kakhétie.
Mais la Géorgie c’est aussi et surtout le pays du vin. Reconnu comme le « berceau de la viticulture » par l’Unesco, le pays possède un vignoble riche et atypique. Le vin joue un rôle central dans la vie quotidienne des habitants et beaucoup de géorgiens produisent leur propre vin “fait-maison” selon la méthode traditionnelle qui consiste à stocker le vin dans de grandes jarres en terre cuite enterrés dans le sol.
Notre route s’est donc poursuivie à travers les vignobles de la région de Kakhétie, au sud-est du pays. Nous avons tout d’abord du franchir le col de Gombori à 1620m d’altitude. Arrivés au sommet, nous avons été accueillis par les applaudissements d’un groupe de touristes originaires du sud de la France, très admiratif de notre effort et de notre voyage. Cette dure ascension réussie, nous sommes redescendus dans la vallée.
Nous avons pédalé à travers champs admirant à la fois les vignes et les nombreux monastères dont le monastère d’Ikalto et d’Alaverdi, fondés au VIe siècle, la citadelle et l’église de Grémi, ainsi que le monastère perché de Nekressi qui offre une vue splendide sur la vallée de l’Alazani.
Samedi 2 juin 2018, il a plu toute la nuit et face au lac Ilia où nous avions posé notre tente, un couple de jeunes hollandais voyageant en camping-car est venu nous offrir un café. Ils ont dû avoir pitié de nous, réfugiés sous le auvent d’un restaurant en train d’essayer de sécher notre tente.
Nous avons pris la route pendant une éclaircie, mais nous avons vite été rattrapés par une forte pluie qui n’a pas cessé pour le reste de la journée. Nous avons donc décidé de faire du stop et après trois camionnettes et un peu d’attente, nous sommes arrivés jusqu’à la ville de Lagodekhi près de la frontière avec l’Azerbaïdjan. Nous avons passé la nuit dans une guesthouse (10€ la chambre) et le lendemain matin, c’est plein de beaux souvenirs que nous avons pu traverser la frontière secs et reposés. En route pour de nouvelles aventures direction l’Azerbaïdjan !
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A bientôt !
Bon anniversaire mo fillot. Le téléphone ne marchait pas ce matin. Bonne route et à bientôt.
Bisous de ton papa